Nourriture et émotions sont étroitement liées. Manger induit des émotions de plaisir, de dégoût, de réconfort… Et parallèlement, les émotions affectent notre façon de manger : elles peuvent avoir un effet coupe faim ou au contraire nous donner envie de manger.

Lorsque les émotions suscitent l’envie de manger, et qu’en parallèle, le fait de manger calme les émotions négatives intolérables, le cercle vicieux de la pulsion alimentaire est amorcé. Il peut s’intensifier progressivement et faire passer du grignotage occasionnel à l’hyperphagie totalement incontrôlée.

En outre, la peur de grossir et la culpabilité que provoquent ces pulsions vers des aliments souvent gras, sucrés, perçus comme « faisant grossir » engendrent des comportements irrationnels. Les personnes oscillent entre « la peur de grossir » et « la peur de manquer » et alternent les phases de « craquages » et les phases de restrictions responsables du fameux effet « yoyo ». Chez des personnes ayant des prédispositions, les troubles du comportement alimentaire (compulsions alimentaires, boulimie, anorexie,…) peuvent apparaître progressivement.

Pour modifier son comportement de prise alimentaire émotionnelle, il faut apprendre à gérer ses émotions négatives. La prise de conscience du mécanisme inconscient expliqué ci-dessus peut aider à percevoir de façon plus précise ses émotions et ses sensations corporelles en miroir pour mieux maîtriser la tentation de manger qui se déclenche sous le coup d’un stress émotionnel.

Des techniques comme la « pleine conscience », la TCC (Thérapie Comportementale et Cognitive) et la PNL (Programmation Neuro-Linguistique) permettent de mieux écouter ses ressentis intérieurs, d’accepter et de comprendre le comportement problème pour permettre de le modifier progressivement.

Cécile Lagouche diététicienne nutritionniste à Lyon Caluire est formée à ces techniques afin de vous aider à modifier en profondeur votre comportement alimentaire et de retrouver la sérénité.

La finalité de la prise en charge est la possibilité de choisir en toute conscience : manger pour calmer ses émotions ou ne pas manger, et les tolérer, sachant que chacun de ces choix est respectable s’il est réfléchi et assumé !

Source : magazine Nutrition et endocrinologie

0 réponses

Laisser un commentaire

Participez-vous à la discussion?
N'hésitez pas à contribuer!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *