L‘expression « avoir les yeux plus gros que le ventre » illustre bien ce comportement qui nous amène souvent à nous dire en fin de repas que nous avons trop mangé. Sensation de mal-être qui nous fait nous jurer que l’on ne nous y prendra plus !
Une promesse qui ressemble aux résolutions du premier janvier : sincères et vertueuses mais rarement tenues. Pourtant, en matière de comportement alimentaire, la modération est la seule alternative sérieuse aux ravages des régimes draconiens ou à l’insouciance qui autorise tous les excès, dangereux pour la santé.
Comment manger à sa faim et pas plus ?
Pratiquer la modération passe par une étape clé : apprendre à s’écouter. Comme tout animal, notre corps possède tout un système hormonal et cognitif qui lui permet de réguler ses apports alimentaires en fonction de ses besoins. Ces systèmes nous procurent des sensations corporelles qui nous permettent de réguler notre appétit.
Pour manger de manière juste, sans excès ni frustration, il est tout d’abord indispensable de faire la différence entre la « faim physiologique » c’est à dire le besoin de manger (besoin d’énergie et de nutriments du corps) et l’envie de manger plus psychologique car elle agit comme un mécanisme de compensation face à des émotions incontrôlables, agréables ou désagréables.
Une fois la faim physiologique identifiée, reste à repérer son seuil de rassasiement, ce point d’équilibre entre le plaisir de manger et la satisfaction des besoins de notre organisme.
Soyons honnêtes : si les principes à respecter sont simples, leur application au quotidien n’est pas toujours évidente et nécessitent au départ de la patience et surtout de la concentration. Cécile Lagouche, votre diététicienne à Lyon Caluire est justement formés pour vous apprendre à vous écouter, à renouer avec vos besoins physiologiques, tout en vous apprenant à mieux gérer les besoins psychologiques et vos petits plaisirs.
Au cours de votre suivi nutritionnel, elle sera à votre écoute, et vous apportera des outils pour apprendre à manger avec plaisir à votre faim et pas plus !
Voici quelques-uns des outils qui pourront vous aider :
Identifiez vos envies
Vous êtes à deux doigts de vous jeter sur un paquet de gâteaux… Avant de passer à l’acte, interrogez-vous : est-ce de l’envie ou de la faim ?
Si c’est de la faim, mangez ! Sinon, demandez-vous ce qui motive votre envie. A ce moment précis, êtes-vous triste ? stressé ? en colère ? euphorique ? Avez-vous besoin de réconfort ? En effet, nos pulsions et nos fringales sont souvent le signe d’une perturbation d’ordre émotionnel : nous mangeons pour éviter d’être trop envahis par une émotion. Qu’elle soit agréable ou désagréable.
Laissez venir les réponses sans les trier. Ensuite, buvez un verre d’eau, allez faire un tour, passer un coup de fil… Il s’agit de mettre votre envie à l’épreuve. Si elle perdure, mangez ces biscuits avec plaisir, en les dégustant sans culpabilité. Il y a de fortes chances pour que le travail préalable sur vos émotions vous aide à rester dans les limites du raisonnable.
Mangez lentement et concentrez-vous sur le goût
Prêtez attention aux premières bouchées. Ce sont elles qui nous renseignent sur la saveur de l’aliment : est-il salé ? trop sucré ? amer ? fondant ? est-il bon ou médiocre ? Cet « arrêt sur saveur » est essentiel car nous fantasmons le goût des bouchées suivantes. Ce qui explique que l’on puisse avaler jusqu’à la dernière bouchée un gâteau au chocolat médiocre parce qu’on le fantasme délicieux. Contrairement à notre sens gustatif, notre imaginaire ne connaît pas de lassitude. Lorsque l’on prête réellement attention au goût, vient le moment où il y a fléchissement du plaisir à manger. Le goût a changé, on peut s’arrêter.
Evaluez votre appétit :
Avant de manger, puis tout au long du repas, écoutez votre faim en vous situant sur l’échelle suivante :
• De 1 à 3 : Vous pourriez dévorer un bœuf !
• De 3 à 5 : Vous avez faim mais sans plus.
• De 5 à 7 : Vous pourriez vous arrêter là.
• De 7 à 10 : Vous n’avez plus faim mais il vous reste un peu de place…
• A partir de 10 : Votre ventre va éclater !
Si vous êtes à 3, vous n’avez probablement plus besoin d’un volume important.
A 4 et 5, essayez de ne plus vous resservir, une dernière bouchée savourée « en conscience » devrait vous permettre de vous arrêter en douceur.
A partir de 6, vous êtes en surconsommation, mais ne culpabilisez pas, il faut du temps pour remettre les pendules à l’heure et votre Cécile Lagouche nutritionniste à Lyon Caluire vous guidera pour gérer ces écarts.
Il n’est pas toujours facile de faire la part des choses : on peut parfois avoir faim ou bien avoir juste envie de manger, on peut se sentir rassasié mais avoir envie de continuer de manger. Le besoin de se faire plaisir, voir de se réconforter avec un peu de nourriture est légitime, le but n’est pas de devenir une machine parfaitement huilée, mais une personne plus consciente, et donc plus libre de ses choix. C’est ce que vous apportera votre suivi nutritionnel !
Sources : magazine Psychologie
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